Une Jeunesse Désintéressée

En parlant de la jeunesse moderne, sans oublier la réalité dont nous vivons en Haïti,sans nier l'existence d'une inquiétude sauvage qui ronge notre jeunesse, ce serait une erreur de prendre le devant afin de la culpabiliser. Aujourd'hui, nous avons une jeunesse abandonnée, délaissée, désintéressée à cause de la réalité du pays, sois sur le plan social, économique,politique et intellectuel.

La jeunesse haïtienne est mécontente, il n'y a pas de moyen pour qu'elle puisse s'en sortir. On ose dire parfois ( nou se yon bann jèm nan spèm), après une éjaculation ayant des milliers d'enfants, pourtant un ou deux seulement auront l'opportunité de pénétrer l'ovule. C'est l'une des meilleures manieres de d'écrire la condition exécrable que la jeunesse haïtienne confronte.

Ces jours-çi, au vu et au su de tous, on assiste à une fuite de cerveau considérable et misérable. Tous les jeunes d'Haïti n'ont aucune chose en tête que laisser la terre haïtienne pour se rendre sois en Argentine, au Brazil, au Chili, au Mexique, et en République Dominicaine. Cette situation dévrait porter à méditer sérieusement les dirigeants du pays, malheureusement.

Le fait de laisser le pays pour se rendre ailleurs n'est pas mauvais, tout dépend de la circonstance. D'une part, majoritairement, les jeunes ayant laissés le pays sont tous des affamés, ceux qui ne peuvent pas repondre à leur préliminaire besoin.
D'autre part, il y a une petite quantité trouvant l'Université d'État d'Haïti et les UPR sont trop instables. Et en plus les moyens leurs manquent pour pouvoir fréquenter les universités privées.
Les grandes questions qu'il faut se poser pour pallier cette situation dégradante, avilissante, choquante, piquante: est-ce une partie extremiste de la jeunesse qui va ameliorer cette situation? Comment peut-on faire pour réactiver notre jeunesse afin que l'haïtianité soit effective en elle? Quelles sont les mesures qu'il faut prendre pour garder les jeunes restant et pour sensibiliser ceux qui sont déjà partis?
Car l'avenir d'un pays repose sur ses jeunes.

Garry Edouard